Protection de l’air
Au CERN, les émissions produites dans l’atmosphère sont dues au fonctionnement des accélérateurs (par exemple avec la ventilation des tunnels et certaines activités expérimentales), aux activités industrielles (par exemple les ateliers) menées sur les différents sites, et aux nécessités de la vie quotidienne (centrale de chauffage, transports, trajets domicile-CERN, etc.). Les émissions dans l’atmosphère sont surveillées, afin de garantir la conformité des activités du CERN avec la réglementation en vigueur dans les États hôtes.
Centrale de chauffage – Meyrin |
Tours de refroidissement du SPS et du LHC |
Bâtiment 198 - ISOLDE |
Les émissions de gaz à effet de serre du CERN, composées à plus de 78 % de gaz fluorés, proviennent de l’exploitation des installations de recherche, en particulier des grandes expériences. Face au changement climatique, le CERN s’est engagé à réduire ses émissions directes de gaz à effet de serre.
Le CERN entend réduire ses émissions directes de 28 % d’ici à fin 2024. Pour ce faire, outre les efforts qu’il a déjà entrepris (réparations, améliorations, systèmes de recirculation des gaz fluorés, etc.), le CERN remplacera, dans les systèmes de refroidissement des détecteurs des grands expériences du LHC, les gaz fluorés par du CO2, qui contribue sensiblement moins au réchauffement de la planète. Pour plus d’informations, veuillez consulter les rapports sur l’environnement du CERN.
ÉMISSIONS DE CHAMP 1 ET 2 CLASSÉES PAR CATÉGORIE POUR 2017-2020. « Autres » englobe la climatisation, l’isolation électrique, les générateurs de secours et la consommation d’essence pour les véhicules du CERN. Les émissions étaient nettement inférieures pour 2019 et 2020, en raison du deuxième long arrêt du complexe d’accélérateurs. |